Dans le film de Beyoncé, Black is King… et bling-bling
Avec son album visuel « Black is King », Beyoncé revisite le Roi lion et livre un récit de l’histoire des Noirs sur fond d’empowerment. Un patchwork déroutant entre promotion des talents africains et capitalisme noir.
Militant sans faire de vagues. Pourtant, cet album visuel séquencé par l’intégralité des titres du dernier opus de Beyoncé, The Lion King, The Gift, a pour ambition de retracer l’histoire des Noirs en montrant l’impact qu’ont eu les luttes et sacrifices des valeureux ancêtres africains sur les générations d’après.
Mais comme Black Panther, le film à succès de la franchise Marvel, ce long clip arty fait la part belle à l’afro-optimisme et à une Afrique, si ce n’est imaginaire, fantasmée. Pouvait-on en attendre plus d’une production Disney et d’une pop star ? Beyoncé fait ce qu’elle sait faire le mieux : inspirer.
Elle est un modèle de réussite et le chante haut et fort dans Mood 4 Eva, l’un des morceaux qui vient rythmer le premier tiers du long-métrage. Elle pose ainsi aux côtés de son rappeur et milliardaire de mari Jay-Z, main dans la main, devant un tableau la représentant en Madone entourée de ses enfants auréolés.
Bien s’informer, mieux décider
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