Routes-rail : Mohamed Benchaâboun brise le tabou de l’intégration

Le projet de fusionner l’Office national des chemins de fer (ONCF) et Autoroutes du Maroc (ADM) vise à régler leurs problèmes d’endettement. Mais il ne sera pas effectif avant plusieurs mois.

Gare de Casablanca © ONCF

Gare de Casablanca © ONCF

Publié le 7 août 2020 Lecture : 3 minutes.

Dans son discours du 29 juillet, le roi du Maroc, Mohammed VI, a annoncé la création d’un Fonds d’investissement stratégique ainsi que d’une agence nationale chargée de la gestion des participations stratégiques de l’État, posant les premiers jalons d’une réforme du secteur public attendue depuis déjà quelques années.

Mohammed Benchaâboun, le ministre des Finances, qui hérite du dossier, va donc être chargé de redimensionner le secteur des entreprises et établissements publics (EEP). Sur les 212 établissements publics, 44 entreprises publiques à participation directe du Trésor et 442 filiales et participations publiques, certains – dont la liste sera connue en novembre – ont vocation a disparaître, d’autres seront privatisés ou restructurés.

But de la manœuvre, réduire la dépendance de ces structures vis-à-vis du budget de l’État : rien qu’en 2020, les EEP recevront 36 milliards de dirhams de subventions, sans compter les aides directes débloquées pour éponger les dégâts causés par la crise du Covid-19.

Près de 3,6 milliards d’euros de dettes pour ADM

Première mesure forte évoquée par le ministre le 5 août, la fusion, « dans un avenir proche », de l’ONCF (Office national des chemins de Fer) et d’ADM (Autoroutes du Maroc). Un projet qui répond aux recommandations récurrentes de la Cour des Comptes, et qui est, selon nos informations, étudié depuis plusieurs mois.

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