Algérie : Tebboune veut réformer la machine judiciaire

Nominations, transferts, départs… le président Abdelmadjid Tebboune a procédé à un vaste mouvement dans le corps des présidents et procureurs généraux près les cours de justice. Objectif : soutenir l’action publique judiciaire.

Abdelmadjid Tebboune lors d’une conférence de presse à Alger, le 24 novembre 2019. © Fateh Guidoum/AP/SIPA

Abdelmadjid Tebboune lors d’une conférence de presse à Alger, le 24 novembre 2019. © Fateh Guidoum/AP/SIPA

Publié le 7 août 2020 Lecture : 2 minutes.

Le président Abdelmadjid Tebboune a opéré jeudi un vaste mouvement dans le corps des présidents et procureurs généraux près les cours de justice comprenant des nominations, des magistrats appelés à occuper d’autres fonctions, et des fins de fonctions.

Selon un communiqué de la présidence de la République, le mouvement dans le corps des présidents de cours de justice, a porté sur la nomination de 17 présidents, le transfert de 18 autres et des fins de fonctions pour 17 présidents de cours de justice.

Pour les procureurs généraux, le communiqué fait état de la nomination de 18 procureurs généraux, le transfert de 17 autres, et des fins de fonctions pour 19 procureurs généraux.

Promotions

Mohamed Bouchrit, qui officiait jusque-là à Oum El Bouagui, a ainsi été nommé président de la Cour d’Alger. Ce qui représente une grande promotion, la cour d’Alger étant une des plus stratégiques du pays : elle traite en appel toutes les affaires de corruption des ex-hauts commis de l’État, ainsi que les dossiers des hommes d’affaires proches de l’ex-président Abdelaziz Bouteflika tels que les frères Koulinef et l’ex-président du FCE Ali Haddad.

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