Candidature à un troisième mandat, le pari risqué d’Alassane Ouattara

Le chef de l’État ivoirien a officialisé jeudi sa décision d’être candidat à la présidentielle d’octobre. Un choix par défaut, qui n’en reste pas moins risqué.

Alassane Ouattara, lors du meeting du RHDP, le 29 juillet 2020. © REUTERS/Luc Gnago

Alassane Ouattara, lors du meeting du RHDP, le 29 juillet 2020. © REUTERS/Luc Gnago

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Publié le 8 août 2020 Lecture : 4 minutes.

À 78 ans, dont neuf passés à la tête de la Côte d’Ivoire, Alassane Dramane Ouattara (ADO) a donc décidé de rempiler. Au lendemain de son discours prononcé à l’occasion du 60e anniversaire de l’Indépendance, les réactions à l’officialisation de sa candidature à un troisième mandat dessinent les contours d’une Côte d’Ivoire divisée. D’un côté, des partisans globalement soulagés de voir le chef de l’État défendre les couleurs du Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP). De l’autre, une opposition qui dénonce une candidature à ses yeux illégale. Entre les deux, une opinion publique inquiète.

Tout au long de sa carrière, Alassane Ouattara a toujours accordé une grande importance à l’image qu’il renvoyait, notamment auprès de la communauté internationale. Il souhaitait l’utiliser pour jouer un rôle de sage, celui que l’on consulte lors des médiations ou lors des grandes conférences, et que les grands groupes mondiaux s’arrachent. Il devait, dans cette optique, parachever en juillet la création d’une fondation pour le climat et la bonne gouvernance.

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