Site radioactif
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Le taux de radioactivité de la mine d’uranium de Shinkolobwe, au Katanga, serait dangereux pour l’homme comme pour l’environnement. C’est ce qui ressort d’une mission d’évaluation menée conjointement, du 27 octobre au 4 novembre, par des spécialistes de l’Agence internationale à l’énergie atomique (AIEA), des Nations unies et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Les résultats préliminaires montrent en effet que l’irradiation y est supérieure aux normes internationales.
Shinkolobwe a longtemps été considéré comme un site stratégique et placé sous la surveillance de l’armée. Laissé à l’abandon depuis trois ans par les autorités, il est
aujourd’hui exploité de manière totalement anarchique par des dizaines de milliers de
« mineurs » improvisés. Du coup, l’ONU redoute que l’uranium extrait tombe entre les
mains d’organisations terroristes. Des exploitants indiens, pakistanais, chinois, zambiens
et sud-africains ont déjà manifesté un vif intérêt pour le minerai katangais. C’est à Shinkolobwe qu’a été extrait l’uranium ayant servi à la fabrication des bombes atomiques
larguées sur Hiroshima et Nagasaki, en 1945.
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