En Afrique, le coronavirus fait boire la tasse aux sondeurs

Frappé par la crise économique et les restrictions sanitaires, du Cameroun au Maroc et au Sénégal, le secteur des études de marché est à la peine.

Les sondeurs internationaux sont notamment impliqués dans les mesures d’audience de plusieurs pays africains. © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique

Les sondeurs internationaux sont notamment impliqués dans les mesures d’audience de plusieurs pays africains. © Sylvain Cherkaoui pour Jeune Afrique

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Publié le 10 août 2020 Lecture : 3 minutes.

Les perspectives de l’année 2020 prévoyaient déjà une baisse d’activité sur le marché africain des études de marketing et de mesures d’audience, mais l’épidémie du Covid-19 a davantage pesé sur les chiffres.

Le plongeon est particulièrement important au Cameroun où les fermetures de bureaux et de filiales locales des géants mondiaux des instituts de sondage s’enchaînent.

Numéro un mondial des études et du conseil (avec 6,5 milliards de dollars de revenus en 2019), Nielsen a fermé sa représentation camerounaise en mai dernier, à l’instar de ses bureaux en Tunisie, au Ghana et en Côte d’Ivoire. Le numéro 2 mondial Kantar (3,25 milliards de dollars de CA en 2018) a lui aussi mis la clé sous le paillasson, au Cameroun, durant la même période. Et fermé aussi le bureau d’Abidjan. En revanche, la représentation de Dakar au Sénégal est maintenue.

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