Au Maroc, la révolution des premières femmes adouls
Jusque-là réservée aux hommes, la profession d’adoul a récemment été ouverte aux femmes. Cet été, certaines de ces notaires de droit musulman ont terminé leur formation et prêté serment. Rencontre avec une première promotion pleine de promesses.
![Des étudiantes au Maroc en 2012 © Hassan OUAZZANI Pour Jeune Afrique](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2018/05/06/ja12102415320027-e1525622448837.jpg)
Des étudiantes au Maroc en 2012 © Hassan OUAZZANI Pour Jeune Afrique
« C’est une grande évolution, un véritable changement », s’enthousiasme Mounia, à l’autre bout du fil. Cette jeune femme de 33 ans, originaire de Fès, fait partie de la première promotion de femmes adouls parmi dix-sept autres camarades féminines.
En janvier 2018, le roi Mohammed VI avait chargé le ministre de la Justice de l’époque, Mohamed Aujjar, d’ouvrir aux femmes cette profession de notaire
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