Dans « Il est temps que je te dise », David Chariandy dénonce le racisme ordinaire
Dans une « Lettre à ma fille sur le racisme », l’écrivain canadien aux origines trinidadiennes et sud-est asiatiques David Chariandy dénonce les discriminations qu’il a subies toute sa vie.
![L’auteur canadien dans une bibliothèque de Scarborough, dans l’est de Toronto. © Steve Russell/Toronto Star via Getty Images](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/08/11/jad20200811-cm-livre-davidchariandy-photo2.jpg)
L’auteur canadien dans une bibliothèque de Scarborough, dans l’est de Toronto. © Steve Russell/Toronto Star via Getty Images
Un déjeuner au restaurant tout ce qu’il y a de plus banal. Un père et sa fille de 3 ans. L’homme va chercher de l’eau au robinet, une inconnue aussi. Elle passe devant lui et lui dit : « Je suis née ici. Je suis chez moi ici. » Et elle se sert. Ainsi commence Il est temps que je te dise. Lettre à ma fille sur le racisme, de l’écrivain canadien David Chariandy.
Le besoin d’écrire est venu dix ans plus tard, lorsque sa fille a eu 13 ans. Alors que Donald Trump venait d’être élu, un massacre avait eu lieu dans une mosquée de la ville de Québec. L’illusion que le Canada était protégé du racisme et de ses potentielles dérives meurtrières ne tenait plus. Il lui fallait parler.
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