La guerre du légume est déclarée

Les nutritionnistes changent souvent d’avis. Résultat : on ne sait plus qui doit manger quoi.

Publié le 15 novembre 2004 Lecture : 1 minute.

En mai dernier, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) parvenait, après plusieurs mois de négociations, à faire signer par les 192 membres de l’ONU un programme mondial de nutrition. L’accent était mis sur l’urgence de faire diminuer la consommation des produits gras, sucrés, salés et sur la nécessité de faire consommer davantage de fruits et légumes. C’était le meilleur moyen de prévenir les pathologies lourdes : cancer, maladies cardio-vasculaires, diabète, obésité.
Voilà qu’une étude publiée début novembre aux États-Unis par le Journal of the National Cancer Institute affirme que consommer des fruits et des légumes n’est pas aussi bon pour la santé qu’on voulait le faire croire. Cela réduit, certes, le risque de maladies cardio-vasculaires, mais pas celui de cancer.
Alors, qui doit manger quoi ? Les nutritionnistes ont régulièrement cloué au pilori, ces dernières années, les conseils de nos grands-mères. Le lait serait chargé de graisses saturées mauvaises pour le coeur. La pomme serait un fruit défendu, car imprégné de pesticides…
Il faut noter, cependant, que dans les oukases des nutritionnistes, on trouve tout et son contraire. Il n’y a pas si longtemps, ils interdisaient de boire la moindre goutte d’alcool. Maintenant, le vin rouge, consommé avec modération, est redevenu bon pour la santé. Il en est de même pour le chocolat. Et selon le Journal de nutrition clinique européen, rien de tel contre l’infarctus que de s’empiffrer de pizzas. Il n’y a donc pas lieu de se précipiter pour entamer une grève de la faim !

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