Après la tempête, un horizon plus clair pour l’Asecna ?

Malgré la poursuite de l’assainissement des comptes et des investissements stratégiques, le futur de l’Asecna demeure incertain à moins d’un mois de l’élection de son directeur général.

Les contrôleurs aériens sont dans le collimateur de l’agence.Au siège de l’Asecna, à Dakar. © Sylvain Cherkaoui

Rémy Darras © Francois Grivelet pour JA

Publié le 20 août 2020 Lecture : 7 minutes.

« Namasté ! » C’est les deux mains ainsi jointes que Mohamed Moussa, directeur général de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna), accueille ses visiteurs début août au deuxième étage de l’immeuble parisien de l’institution. Un signe de distanciation sociale, alors que court toujours le risque de deuxième vague épidémique, mais qui pourrait aussi marquer chez lui une certaine quiétude.

Aux commandes de l’agence panafricaine depuis 2017 et candidat à un nouveau mandat lors de l’élection du 14 septembre prochain, l’ancien ministre nigérien de l’Intérieur se targue d’avoir largement fait le ménage dans les comptes de l’institution, dont la gouvernance avait été épinglée dans une enquête exclusive de Jeune Afrique de juin 2019. Mohamed Moussa, présenté par le président nigérien Mahamadou Issoufou et qui a reçu le soutien du chef de l’État sénégalais Macky Sall, sait pourtant que rien n’est jamais joué d’avance.

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