Angola : Isabel dos Santos quitte son bastion Unitel
La femme d’affaires se retire du conseil d’administration du navire amiral de son empire, passé sous le contrôle de Sonangol, la compagnie nationale pétrolière.
![Isabel dos Santos, ici à Porto le 5 mars 2015, était absente à l’audience. © Paulo Duarte/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/05/29/sipa_ap22415395_000001-e1590755791781.jpg)
Isabel dos Santos, ici à Porto le 5 mars 2015, était absente à l’audience. © Paulo Duarte/AP/SIPA
C’est un départ très symbolique. Dans un communiqué envoyé le 11 août, Isabel dos Santos indique qu’elle quitte le conseil d’administration de l’opérateur de téléphonie angolais Unitel, pourtant l’un des fleurons de son empire.
Ce retrait est une nouvelle illustration de la perte d’influence de celle qui était surnommée « la Princesse », détentrice via la société Vidatel de 25 % d’Unitel et devenue la première femme africaine milliardaire en 2013.
Symbole de la réussite angolaise sous l’ère dos Santos, la femme d’affaires est en difficultés depuis le départ de son père, José Eduardo dos Santos, de la présidence angolaise en septembre 2017.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus
- Bénin-Niger : dans les coulisses de la médiation de la dernière chance
- Au Togo, le business des « démarcheurs », ces arnaqueurs qui monnaient la justice
- Qui entoure Mele Kyari, président de la NNPC, l’État dans l’État au Nigeria ?
- Côte d’Ivoire : Laurent Gbagbo, sur les terres de Simone à Bonoua
- Alafé Wakili : « Aucun pays n’est à l’abri d’un coup d’État »