Airbus accusé de casser les prix

Gros succès du constructeur européen auprès des low-cost. Boeing fulmine.

Publié le 17 novembre 2004 Lecture : 1 minute.

L a guerre continue de faire rage entre Airbus et Boeing. Sur le terrain commercial, elle oppose très souvent leurs moyen-courriers A – 320 et B – 737, dont les coûts d’exploitation réduits sont très appréciés des compagnies aériennes low-cost. Dans ce secteur en plein essor, l’européen rencontre un succès croissant, réussissant même à séduire des transporteurs dont la flotte ne compte que des B – 737. Pour l’américain, le vase a débordé le 4 novembre, avec l’annonce par Air Berlin et son partenaire a utrichien Niki d’une commande portant sur 70 A – 320 et sur 40 appareils en option. Comme par hasard, le lundi suivant, le Wall Street Journal révélait que, grâce à une remise de 50 % sur ses tarifs, Airbus serait en passe de décrocher un contrat de 80 avions avec la compagnie malaisienne Air Asia. Tout comme EasyJet, qui avait commandé 120 A – 320 il y a deux ans, et les aurait payés 60 % moins cher que le prix ca talogue. Airbus dément et Air Asia ne devrait pas annonc er sa décision avant son entrée en Bourse, fixée au 23 novembre. En réalité, Boeing tient surtout à faire savoir que son concurrent est prêt à l’emporter à n’importe quel prix. Au fur et à mesure qu’Airbus annonce des contrats – dans le domaine low-cost, il en signe tous les mois (voir tableau) -, Boeing laisse ainsi croire que son concurrent multiplie les rabais. Ce qui étayerait la plainte qu’il a déposée auprès de l’Organisation mondiale du commerce (voir J.A.I. n° 2286) contre Airbus, accusé de bénéficier de subventions beaucoup trop importantes.

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