Afrique du Sud : place aux femmes !

Quand la discrimination positive s’étend au beau sexe.

Publié le 17 novembre 2004 Lecture : 1 minute.

Telkom, la compagnie semi-publique sud-africaine de télécommunications, devrait bientôt
entrer dans le club des entreprises qui favorisent l’emploi et l’accès au capital des minorités. Son partenaire stratégique, Thintana, un consortium américano-malaisien, pourrait revendre très prochainement les 15,1 % de parts qu’il détient (pour environ 7,2 milliards de rands, soit 900 millions d’euros) à un consortium dirigé par l’ancien
directeur général des communications du pays, Andile Ngcaba, et composé de quelque deux mille petits opérateurs téléphoniques associés à Wiphold, une société d’investissement qui regroupe 300000 portefeuilles détenus par des femmes. L’opération s’inscrit donc dans le cadre du Black Economic Empowerment. Gloria Serobe, fondatrice et PDG de Wiphold, a affirmé que le deal représentait une opportunité de taille pour affirmer le rôle des femmes dans l’économie du pays. Le consortium obtiendrait deux sièges au conseil d’administration de Telkom, qui appartient à 38 % à l’État sud-africain. Considéré comme une grande avancée par le parti au pouvoir, l’ANC, le futur transfert de capital a déjà été critiqué par la Democratic Alliance, le principal parti d’opposition, qui accuse le gouvernement de vouloir contrôler encore plus les entreprises qu’il est censé libéraliser en choisissant un consortium dirigé par des proches de l’ANC.

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