Le FMI et Madagascar s’accordent sur un prêt de 47 millions de dollars
Le Fonds monétaire international et Madagascar ont trouvé un accord sur un prêt de 47 millions de dollars. Ce financement, qui sera soumis en juin à l’approbation du conseil d’administration, serait le premier accordé par le FMI depuis 2009.
L’élection du président Hery Rajaonarimampianina fin 2013 a mis un terme à une crise politique ayant entraîné la suspension des aides internationales (40 % du budget malgache). © AFP
Publié le 7 mai 2014 Lecture : 1 minute.
Deux mois après avoir rétabli la coopération avec les autorités malgaches, suspendue suite au coup d’État de 2009, le Fonds monétaire international vient d’annoncer la conclusion d’un accord de prêt entre les deux parties.
Dans un communiqué publié ce mercredi 07 mai, le FMI indique que ce financement, accordé à travers la Facilité de crédit rapide (FCR) de l’institution internationale, représente environ 47,4 millions de dollars. L’accord, négocié durant une mission de deux semaines conduite dans le pays par George Tsibouris, chef de division au FMI, devrait être présenté au conseil d’administration de l’institution internationale en juin prochain. Ce prêt est destiné à financer un ensemble de mesures visant notamment à « améliorer le recouvrement des recettes fiscales et douanières », à « mettre fin à l’accumulation de nouveaux arriérés intérieurs et à apurer les arriérés existants de manière graduelle ».
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Crise budgétaire
« Madagascar a des besoins urgents en termes de balance des paiements et budgétaires qui doivent être satisfaits pour éviter des perturbations économiques additionnelles“, a reconnu à l’issue de sa mission George Tsibouris, cité dans le communiqué du FMI.
L’institution internationale insiste notamment sur l’ampleur de la crise financière que connaît la trésorerie malgache et qui a conduit à une « réduction considérable des dépenses d’infrastructures et sociales ». Le FMI s’alarme ainsi du fait qu’environ 90% de la population malgache vive désormais avec moins de 2 dollars par jour (ajusté en fonction de la parité du pouvoir d’achat).
Pour autant, le prêt accordé devra nécessairement, tient toutefois à préciser le FMI, « aborder le problème des subventions pétrolières », de façon progressive et « tout en identifiant des mécanismes efficaces pour soutenir les plus vulnérables“.
