3 questions à Cheikh Daff

Responsable des ressources humaines de Sogea Satom (groupe Vinci)

Publié le 15 octobre 2007 Lecture : 1 minute.

Jeune Afrique : Un étudiant doit-il rester en Afrique pour faire ses études ?
Cheikh Daff : Il existe sur le continent des établissements d’enseignement supérieur qui dispensent des formations de haut niveau. Les nombreux partenariats avec les écoles du nord, les nouvelles technologies et l’accès généralisé à l’information font qu’il est désormais possible de faire de très bonnes études en Afrique. Une spécialisation en Europe peut aussi représenter un plus. Dans nos recrutements, nous ne faisons pas de différence entre les diplômes africains et européens, puisque nous avons identifié les écoles qui en Afrique forment à nos métiers.

Notez-vous une évolution des formations africaines ?
Je pense que les formations ont bien évolué. Pour nous, le point important, c’est le rapprochement entre les enseignants et les entreprises. Il permet d’assurer une bonne adéquation entre les contenus pédagogiques et nos besoins de recrutement.

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Vous avez actuellement deux cents cadres expatriés pour environ cent cinquante cadres africains. Ces proportions vont-elles changer ?
Nous ne faisons pas de projection de ce genre, car nous sommes dans une gestion qualitative des ressources humaines. Des cadres africains occupent aujourd’hui des postes à responsabilité au sein de l’entreprise. Une des volontés de la société est que ce nombre augmente dans une logique de complémentarité avec les expatriés. Dans un contexte où l’Afrique est tout de même peu attractive pour des cadres expatriés expérimentés, les cadres locaux sont bien évidemment un levier stratégique important.

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