Le gouvernement ivoirien adopte le plan de restructuration du secteur bancaire public

Comme annoncé fin avril par « Jeune Afrique », le Conseil des ministres de la Côte d’Ivoire, réuni le 5 mai à Abidjan, a adopté le plan de restructuration du secteur bancaire public.

La Banque pour le financement de l’agriculture (BFA) sera cédée en totalité à des investisseurs sans recapitalisation préalable. © Olivier pour J.A.

La Banque pour le financement de l’agriculture (BFA) sera cédée en totalité à des investisseurs sans recapitalisation préalable. © Olivier pour J.A.

Publié le 6 mai 2014 Lecture : 1 minute.

Comme annoncé fin avril par « Jeune Afrique », le Conseil des ministres de la Côte d’Ivoire, réuni le 5 mai à Abidjan, a adopté la communication de Kaba Nialé, la ministre déléguée auprès du Premier Ministre chargée de l’Économie et des Finances, portant sur la restructuration du secteur bancaire public.

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Le schéma adopté de l’État ivoirien est identique à celui dévoilé par Jeune Afrique à la fin du mois dernier. Ainsi, des sept banques ivoiriennes concernées, trois resteront dans le giron public – la Banque nationale d’investissement (BNI), la Caisse nationale des caisses d’épargne (CNCE) et la Banque de l’habitat de Côte d’Ivoire (BHCI).

La Banque pour le financement de l’agriculture (BFA) et Versus Bank, jusqu’à présent entièrement détenues par l’État, seront cédées en totalité à des investisseurs, sans recapitalisation préalable. Enfin, l’État ivoirien compte se défaire des parts minoritaires qu’il détient dans la Société ivoirienne de banque (SIB) et dans la BIAO.

>>>>> Les détails du plan de restructuration du secteur bancaire public ivoirien

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Désengagement et… accompagnement

« Il y a deux logiques : certes, nous sommes dans une économie libérale et l’État poursuivra sa stratégie de désengagement dans les secteurs productifs au profit du privé ; mais l’Etat gardera une présence dans le secteur bancaire pour accompagner ses activités et financer le développement du pays », a confié Bruno Koné, porte-parole du gouvernement, à l’issue du Conseil des ministres.

En attendant, le gouvernement n’a toujours pas dévoilé le calendrier de l’opération. Les équipes du ministère de l’Économie et des Finances poursuivent leurs réflexions sur la valorisation de ces établissements et du calendrier des cessions.

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