Le train express Yaoundé-Douala de nouveau sur les rails

Cameroon Railways (Camrail), filiale de Bolloré Africa Logistics, a assuré la première liaison express entre Yaoundé et Douala, le lundi 5 mai. Le groupe français vient également de mettre ses premiers bus électriques en service dans la capitale, à l’université Yaoundé I.

Vue de l’intérieur de l’InterCity. © Camrail

Vue de l’intérieur de l’InterCity. © Camrail

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Publié le 6 mai 2014 Lecture : 1 minute.

Expérimenté dans les années quatre-vingt pour disparaître quelque temps après, du temps de la Régie nationale des chemins de fer du Cameroun (Regifercam), le train rapide entre Yaoundé et Douala roule de nouveau.

Depuis le lundi 5 mai, l’InterCity assure en 3h40 quatre liaisons journalières entre les capitales politique et économique du Cameroun distantes de 265 km, avec l’objectif de descendre à 3h. Pour ce faire, Cameroon Railways (Camrail), filiale de Bolloré Africa Logistics (BAL), a acquis quarante voitures et six locomotives neuves en 2013 et ambitionne de dépasser le million et demi de voyageurs transportés chaque année.

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Désenclavement

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« Cette initiative participe à une stratégie de désenclavement du pays », a expliqué Dominique Lafont, président de BAL lors de la cérémonie de mise en service, organisée le 2 mai en présence du Premier ministre Philemon Yang. Dans les prochains jours, Camrail, qui emploie plus de 2 100 personnes, compte lancer un nouveau train sur la ligne Yaoundé-Ngaoundéré, afin de desservir davantage le nord-Cameroun.

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Quelques heures plus tard, les mêmes acteurs se retrouvaient au campus de l’université de Yaoundé I pour inaugurer la première ligne « Blue Bus » du pays. Deux bus électriques fabriqués par le groupe français vont assurer gratuitement le transport mensuel de 30 000 étudiants et enseignants. Le projet – déjà expérimenté à Abidjan (Côte d’Ivoire) – représente un coût de 1,5 milliard F CFA (environ 3,15 millions de dollars) et a nécessité la construction de 17 points d’arrêt et d’un atelier de Bolloré Blue Solutions dans l’enceinte universitaire, doté d’un champ photovoltaïque de 216 panneaux solaires pour la recharge des véhicules.

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