[Tribune] Warren Buffett a-t-il vraiment changé d’avis sur l’or ?
L’achat d’une participation dans Barrick par Berkshire Hathaway envoie un faux signal aux investisseurs habitués à suivre l’homme d’affaires américain.
![Warren Buffet, à Washington, en décembre 2017. © Dennis Van Tine/STAR MAX/AP/SIPA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/08/19/sipa_ap22142147_000029.jpg)
Warren Buffet, à Washington, en décembre 2017. © Dennis Van Tine/STAR MAX/AP/SIPA
![David Whitehouse © The Africa Report](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=80,height=80,fit=crop/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/08/19/screen-shot-2019-06-24-at-163058-108x122-1.png)
-
David Whitehouse
Journaliste économique pour The Africa Report
Publié le 19 août 2020 Lecture : 3 minutes.
Les investisseurs qui espéraient faire un « coup » rapide en achetant des actions de Barrick Gold, comme vient de le faire Berkshire Hathaway, la société d’investissement de Warren Buffett, risquent d’être déçus.
En effet, l’action est actuellement surcotée : le plus grand producteur d’or d’Afrique, qui possède également des exploitations et des projets d’extraction d’or et de cuivre en Amérique, en Papouasie-Nouvelle-Guinée et en Arabie Saoudite, a vu ses bénéfices du deuxième trimestre, annoncés en août, plus que doubler grâce à la puissante reprise de l’or, qui s’inscrit toujours comme une valeur refuge en temps de crise.
En outre, les actions de la société minière ont bondi de 12 % le 17 août, après l’annonce de la prise de participation de Berkshire Hathaway. Ce qui fait que, logiquement, quiconque achète Barrick maintenant paie une prime en raison de ces deux facteurs.
Bien s’informer, mieux décider
Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles
![Image](/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=137,height=137,fit=cover/build/2023/images/poool-illustration.png)
Les plus lus – Économie
- RDC : des minerais de sang aux minerais de paix
- Présidence de la BAD : Bassirou Diomaye Faye, arbitre des ambitions sénégalaises
- Pourquoi Alassane Ouattara a limogé Adama Coulibaly, patron du Conseil du coton et de l’anacarde
- La question nationale au cœur de l’économie gabonaise
- Énergie, aérien, pétrole… Qui a le plus à perdre de la « rupture » de Bassirou Diomaye Faye ?