Ce qu’il faut savoir sur Assimi Goïta, le nouvel homme fort du Mali

Ce jeune colonel se présente comme le président du Comité national pour le salut du peuple qui a renversé Ibrahim Boubacar Keïta. Il était jusque-là commandant d’un bataillon des forces spéciales basé dans le Centre.

Le colonel Assimi Goïta, président du CNSP, lors d’une réunion au ministère de la Défense, le 19 août 2020 à Bamako. © Emmanuel Daou Bakary

Le colonel Assimi Goïta, président du CNSP, lors d’une réunion au ministère de la Défense, le 19 août 2020 à Bamako. © Emmanuel Daou Bakary

Aïssatou Diallo.

Publié le 20 août 2020 Lecture : 3 minutes.

« Je suis le colonel Assimi Goïta, le président du Comité national pour le salut du peuple [CNSP] ». C’est par ces mots, prononcés sur un ton hésitant devant la presse convoquée au camp militaire de Kati, que le chef de la junte militaire qui a poussé Ibrahim Boubacar Keïta (IBK) à la démission s’est présenté, dans l’après-midi du 19 août. « Le Mali se trouve dans une situation de crise socio-politique, sécuritaire. Nous n’avons plus le droit à l’erreur. Nous, en faisant cette intervention hier, nous avons mis le pays au-dessus [de tout]. Le Mali d’abord », a ajouté l’officier de 37 ans pour expliquer les raisons qui ont conduit les militaires à mener le coup d’État.

La veille, il était déjà apparu face aux caméras aux côtés de quatre autres leaders du CNSP, lorsque celui-ci avait officialisé le putsch sur les ondes de la l’ORTM. Mais il avait alors semblé en retrait, et ne s’était pas exprimé. Mais il a finalement été choisi pour prendre la tête du CNSP à l’issue de tractations internes.

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