Et ailleurs sur le continent
Moussa Kaka n’est pas le seul journaliste africain à avoir maille à partir avec les autorités du pays dans lequel il travaille. En Gambie, le 6 octobre dernier, deux responsables d’Amnesty International et un journaliste ont été arrêtés alors qu’ils visitaient des centres de détention. Ils ont été incarcérés trois jours avant d’être libérés sous caution. Au Zimbabwe, ce sont deux comédiens et un journaliste qui ont été interpellés pendant la représentation d’une pièce de théâtre satirique, le 28 septembre. En Angola, Grâça Campos, journaliste et éditeur de l’hebdomadaire Semanária Angolense a été condamné, le 3 octobre, à huit mois de prison ferme pour « diffamation, calomnies, injures et atteinte aux droits de la personnalité » avant d’être transféré d’urgence dans un hôpital pénitentiaire pour soigner un diabète chronique. En Érythrée, deux journalistes de la télévision publique ERI-TV ont été emprisonnés en juin dernier. Au total, quinze journalistes croupissent dans les geôles érythréennes, où les conditions de détention sont, selon Reporters sans frontières, « extrêmement pénibles ». Et chez le voisin éthiopien, huit journalistes sont actuellement sous les verrous.
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