Coup d’État au Mali : la BCEAO rouvre les vannes

La Banque centrale explique avoir fermé trois jours ses agences pour des raisons de sécurité, après le coup d’État intervenu dans le pays le 18 août.

Siège de la BCEAO, à Bamako, en juin 2019. © Vincent Fournier/JA

Siège de la BCEAO, à Bamako, en juin 2019. © Vincent Fournier/JA

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Publié le 25 août 2020 Lecture : 2 minutes.

La crainte d’un étau financier se refermant sur le Mali se dissipe. Après une suspension de son activité pendant trois jours, en fin de semaine dernière, la Banque centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) a rouvert ses trois agences dans le pays, à Bamako, Mopti et Sikasso.

« L’ensemble de nos opérations ont repris normalement depuis lundi 24 août », a confirmé à Jeune Afrique la Banque centrale.

Protéger le personnel et les valeurs

La suspension des activités de la BCEAO, intervenue après le coup d’État mené par des militaires le 18 août qui a conduit à la démission du président malien, Ibrahim Boubacar Keïta (IBK), a été décidée pour des raisons de sécurité, afin de protéger le personnel de l’institution ainsi que les valeurs détenues dans les agences.

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