Mali : la note dans laquelle Paris a lâché Ibrahim Boubacar Keïta

En amont du sommet de la Cedeao du 20 août, le Quai d’Orsay a fait parvenir une note à plusieurs chancelleries d’Afrique de l’Ouest. La diplomatie française y détaillait la vision de Paris, à savoir qu’un éventuel retour en fonction d’Ibrahim Boubacar Keïta était « irréaliste » et dangereux.

Ibrahim Boubacar Keïta et Emmanuel Macron, lors d’une cérémonie de commémoration de la Première guerre mondiale près de Reims, en France, le 6 novembre 2018. © Philippe Wojazer/AP/SIPA

Ibrahim Boubacar Keïta et Emmanuel Macron, lors d’une cérémonie de commémoration de la Première guerre mondiale près de Reims, en France, le 6 novembre 2018. © Philippe Wojazer/AP/SIPA

Publié le 26 août 2020 Lecture : 2 minutes.

Alors que les chefs d’État de la Cedeao se réunissaient virtuellement, jeudi 20 août, pour discuter d’une position commune au sujet du coup d’État qui venait de s’opérer au Mali, la France avait fait connaître son point de vue en amont, via l’Élysée et le Quai d’Orsay, son ministère des Affaires étrangères.

Emmanuel Macron s’est ainsi entretenu par téléphone les 18 et 19 août avec l’Ivoirien Alassane Ouattara, le Sénégalais Macky Sall ou encore le Nigérien Mahamadou Issoufou, président en exercice de l’organisation régionale. Et, dans la foulée, la direction Afrique du Quai d’Orsay a elle aussi précisé la pensée de Paris auprès des capitales ouest-africaines.

Une transition « inéluctable »

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