RDC : sur les réseaux sociaux, la guérilla des militants « ultras »

Propagande, fake news, insultes… Les militants « ultras » de la scène politique congolaise se livrent une cyberguerre sans merci sur les réseaux sociaux. Pro-Tshisekedi, Honoré Mvula serait, selon Facebook, à la manœuvre dans une vaste opération de manipulation.

 © Damien Glez

© Damien Glez

Publié le 2 septembre 2020 Lecture : 5 minutes.

Pas un seul réseau social ne leur échappe, quelle que soit l’heure du jour ou de la nuit. Twitter, Facebook, WhatsApp… Sans relâche, au nom du soutien à l’un ou à l’autre des partis qui composent la complexe et mouvante scène politique congolaise, ils multiplient les messages de propagande, n’hésitant pas à relayer les fake news, ni à recourir à l’insulte. Qui sont ces cybermilitants « ultras » ? Comment s’organisent-ils ? Quels sont leurs modes opératoires ?

Véritables « brigades » engagées dans une guérilla politique numérique qui ne connaît aucun temps mort, il y a d’abord les « Talibans », les militants « ultras » de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS), le parti de Félix Thsisekedi. Ceux de l’Union pour la nation congolaise (UNC) de Vital Kamerhe sont surnommés les « Nord-Coréens ». Tandis que les militants des différentes composantes de la coalition de l’opposition Lamuka sont désignés sous le nom de « Pangistants ».

Quant aux soutiens affichés de Moïse Katumbi, ils étaient affublés du sobriquet de « Daech »… Des noms guerriers et menaçants, qui ne sont pas sans faire écho à ceux des « Kuluna », ces gangs de jeunes laissés pour compte qui sèment la terreur dans les rues de Kinshasa.

La « chute » d’Honoré Mvula

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