Un dynamisme renouvelé

Publié le 23 août 2005 Lecture : 7 minutes.

Le 29 juin 2005 se sont tenues, au 57 bis, rue d’Auteuil, à Paris, les assemblées générales des sociétés du Groupe Jeune Afrique. Près de quarante-cinq ans après le lancement du premier numéro d’Afrique Action, l’entreprise a confirmé sa bonne santé. Parti, en 1960, d’un capital équivalent à 1 500 euros d’aujourd’hui, le Groupe rassemble autour d’un holding plusieurs sociétés qui disposent d’un capital cumulé de 53 millions d’euros. Il emploie 150 personnes, femmes et hommes de seize nationalités différentes. Une cinquantaine de journalistes permanents couvrent l’actualité de la plupart des pays
du monde et contribuent à placer Jeune Afrique/l’intelligent (J.A.I.) parmi les meilleurs hebdomadaires internationaux.
Ce succès, nous le devons à la qualité de nos équipes et à la fidélité à notre maxime : « Le devoir d’informer et la liberté d’écrire ». Certes, nous avons payé cher cette devise : 400 numéros saisis entre 1960 et 2001 et des interdictions dans de nombreux pays ; la plus longue a duré vingt-deux ans, en Algérie, jusqu’en 1998 ! Mais notre ténacité a payé : plus aucune interdiction, et, depuis 2002, trois numéros seulement
ont été saisis ou bloqués à la diffusion.
Depuis 1960, nous avons rencontré d’autres obstacles. Notre Groupe a connu des temps difficiles, en 1975-1980 (chocs pétroliers et guerre Iran-Irak) et en 1990-1994 (guerre du Golfe et dévaluation du franc CFA). Nous y avons fait face avec une augmentation
très importante de nos fonds propres et la consolidation de nos positions sur nos marchés naturels. Plus récemment, après 2001, la conjoncture difficile et les difficultés de la presse écrite, confrontée à la diversification des médias, nous ont amenés à redéployer nos forces, à renforcer notre assise financière et à développer des produits supplémentaires, pour conquérir de nouveaux marchés.
C’est ainsi que nous avons décidé de regrouper nos moyens autour du vaisseau amiral que représente l’hebdomadaire Jeune Afrique/l’intelligent. Le mensuel Ecofinance est devenu hebdomadaire en réintégrant J.A.I. sous la forme d’un cahier saumon de seize pages. Ce faisant, nous avons accru la fréquence de l’information économique et nous avons répondu au souhait de nombreux lecteurs qui demandaient une plus grande ouverture de l’hebdomadaire dans ce domaine. La Revue de l’intelligent, dont la parution a été suspendue, fera son retour début 2006, avec une nouvelle maquette et un contenu enrichi.
Pour nous donner la capacité de poursuivre notre expansion, l’émission d’un emprunt obligataire, décidée à l’assemblée générale ordinaire de 2004, a été lancée et elle a connu l’accueil favorable que nous attendions. Nous avons amplifié notre développement, avec un programme de quatre hors-série annuels, une nouvelle collection « Les Guides Ecofinance » et une première publication en anglais. Le hors-série L’État de l’Afrique en 2005, paru en avril dernier, a rencontré le même succès que son prédécesseur publié un an plus tôt. Sorti un mois plus tard, The Africa Report marque notre entrée dans le monde anglophone, et préfigure la publication régulière, en langue anglaise,
que nous ambitionnons de lancer en 2006. Enfin, le Guide Ecofinance de la Mauritanie est
paru en supplément du numéro 2304, en mars 2005. Il est le premier d’une série de publications destinées aux investisseurs et sera suivi, en septembre, d’un numéro consacré
au Rwanda puis, début 2006, d’un guide Cameroun. Actuellement, le Groupe Jeune Afrique publie plus de 1 000 pages par mois, et chaque exemplaire vendu touche près de 10 lecteurs : chaque mois, nous sommes lus par plus de quatre millions de personnes de par le monde. En 2004-2005, nous avons ainsi progressé sur nos marchés, particulièrement
en Afrique subsaharienne. Ainsi, Jeune Afrique/l’intelligent est le magazine francophone
qui a la meilleure diffusion en Afrique du Sud.
Notre site Web (www.lintelligent.com) est actuellement leader de l’information panafricaine en français avec 550 000 visites mensuelles et une croissance de l’audience de 60 % par an depuis 2002. Notre solidité sur nos marchés, notre indépendance financière
et le succès de nos différents produits nous permettent d’envisager l’avenir avec confiance.

Une collection de hors-série « référence »
Inaugurée en 2004 avec la première édition de L’État de l’Afrique, cette collection
propose des publications annuelles qui s’appuient sur l’expertise du Groupe Jeune Afrique. Elle a pour vocation d’être la référence pour tous ceux qui travaillent, investissent, étudient, vivent en Afrique, ou tout simplement s’intéressent au développement du continent.
En plus de données et d’études sur chacun des 53 pays du continent, L’État de l’Afrique offre également une synthèse des principaux thèmes d’actualité relatifs à l’Afrique, qu’ils soient politiques, économiques ou sociaux, et analyse les principaux défis qu’il faudra relever pour connaître un développement durable.
Les classements des 500 premières entreprises et des 200 premières banques africaines, exclusivités du groupe pour la septième année consécutive, complètent cette collection.
Ces publications incontournables font l’objet d’un développement numérique sous forme de CD-Rom, bénéficiant ainsi de toute la souplesse du multimédia.

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Le Groupe lance un panafricain en langue anglaise
En 2005, le Groupe Jeune Afrique lance une publication panafricaine en langue anglaise, The Africa Report, qui rassemble les meilleurs journalistes spécialistes du continent et s’appuie sur l’expertise du Groupe Jeune Afrique. Son objectif est de proposer tous les trimestres une analyse approfondie des enjeux politiques, économiques, sociaux et culturels du continent. The Africa Report cible les décideurs africains : cadres supérieurs, hauts fonctionnaires 90 000 exemplaires distribués à chaque parution en font la plus importante diffusion d’un magazine sur l’Afrique anglophone.
Après le premier numéro Africa Survey 2005 publié au premier semestre 2005, les parutions 2005-2006 prévoient notamment 500 Top African Companies et Finance in Africa avec le classement des 200 premières banques africaines.

AM : nouvelles ambitions
Afrique Magazine s’affirme aujourd’hui comme le mensuel de société le plus vendu en Afrique, avec près de 30000 exemplaires diffusés pour un tirage de plus de 50000 exemplaires. Sa certification OJD est une garantie de qualité.
Avec l’objectif de toujours mieux répondre aux attentes de ses lecteurs dans le monde, Am a effectué en 2005 un toilettage de sa maquette, de la présentation et de l’organisation de ses rubriques. Pas de grosse révolution, mais toujours une recherche de qualité.
La ligne éditoriale du mensuel réaffirme la place prépondérante donnée à la
culture et à l’analyse des faits marquants de notre société.
La grande nouveauté cette année concerne le site Internet www.afriquemagazine.
com qui a été transformé et enrichi. L’ensemble des « Éditos » y sont
repris et archivés, ainsi que les principaux « Temps forts ». Le blog de Zyad
Limam, directeur de la rédaction, vient renforcer l’attractivité du nouveau site.

Les Editions du Jaguar : l’envie de lire, découvrir et connaître
Les Éditions du Jaguar poursuivent sur leur lancée. La refonte de la
collection « Aujourd’hui » continue avec la parution de La Tunisie,
La Guinée équatoriale, Le Gabon et Les Comores.
Avec plus de 200 photographies et l’introduction d’un chapitre dédié aux
voyages d’affaires, ces nouveaux titres répondent à une demande croissante
et de plus en plus exigeante.
La collection « Atlas de l’Afrique » s’étoffe, avec de nouveaux ouvrages : Gabon et Burkina Faso. Une partie générale traitant du continent africain complète l’analyse du pays concerné. C’est le cas de l’Atlas du Nigeria, paru en français et en anglais. Rappelons que ces collections se sont vu remettre le prix Georges-Erhard 2004 décerné par la Société de géographie de Paris aux Éditions du Jaguar.
La gamme éditoriale, c’est aussi Les Merveilles de la cuisine africaine, Les Merveilles de la cuisine asiatique, La Santé de A à Z. Les beaux-livres ne sont pas en reste avec Le Cheval arabe, titre de référence.
Parmi les prochains titres à paraître, nous citerons une édition grand public du Coran, dont l’interprétation en langue française est l’une des meilleures.

Difcom : Régie publicitaire du Groupe Jeune Afrique, Agence conseil en stratégie de communication
La société DIFCOM propose l’espace publicitaire et conçoit des supports de communication spécifiques pour l’ensemble des produits du Groupe Jeune Afrique.
Avec plus de 1 200 clients internationaux de tous secteurs d’activité, fidèles depuis quarante ans, DIFCOM est sans conteste la principale agence de communication dédiée au continent africain. Le succès de DIFCOM auprès des annonceurs tient à la qualité et à la
diversité des produits éditoriaux des rédactions du Groupe :
les « Plus » de Jeune Afrique/l’intelligent, véritables hebdos dans l’hebdo, traitent d’un pays, d’une région ou d’une ville.
les « Dossiers » thématiques et sectoriels ainsi que la nouvelle section hebdomadaire « Ecofinance » sensibilisent nos lecteurs et les entreprises aux évolutions de l’économie mondiale et à ses enjeux pour le continent africain
les « Découvertes » d’Afrique Magazine permettent aux lecteurs d’aller à la rencontre d’une Afrique « tendance », dynamique et riche de sa culture millénaire.

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www.lintelligent.com : le site d’information panafricain le plus regardé :
– 550 000 visites par mois
– 24 000 000 pages consultées chaque année
– 15 000 abonnés à la newsletter

Un contenu riche :
– L’information réactualisée tous les jours
– Archives : plus de 100 000 articles accessibles en ligne
– De nombreux dossiers sur des thèmes variés (informations pays et sectorielles)
– 53 fiches pays

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Jeune Afrique en quelques dates :
– 17 octobre 1960 : Le premier numéro d’Afrique Action paraît à Tunis.
– 21 novembre 1961 : Afrique Action devient Jeune Afrique (numéro 60).
– 1962 : pour se soustraire à la censure, le journal quitte Tunis pour Rome.
– 1963 : Jeune Afrique est interdit en Guinée. L’interdiction durera jusqu’à la mort de Sékou Touré, en mars 1984.
– 1964 : Le journal quitte Rome pour Paris.
– 1966 : Jeune Afrique passe au format magazine, en quadrichromie (numéro 300, 9 octobre).
– 1976 : Jeune Afrique est interdit à la vente en Algérie. Cette censure ne sera levée qu’en décembre 1998, vingt-deux ans plus tard.
– 1981 : Création du mensuel Jeune Afrique Économie.
– 1983 : Création du mensuel Jeune Afrique Magazine, qui deviendra Afrique Magazine et ensuite Am.
– juin 1989 : Jeune Afrique quitte le 51, avenue des Ternes pour s’installer au 57 bis, rue d’Auteuil (Paris 16e).
– 1994 : Le capital social de Cidcom, société éditrice du Groupe Jeune Afrique, passe à 100 millions de FF (15,24 millions d’euros).
– 1999 : Jeune Afrique publie son 2000e numéro, le 11 mai.
– 2000 : Jeune Afrique devient Jeune Afrique/l’intelligent (15 février, numéro 2040).
– 2000 : Renaissance du mensuel Economia, qui deviendra Ecofinance en 2003.
– 2003 : Le capital de Cidcom passe à 200 millions de FF (convertis en 30 millions d’euros en 2001).
– 2003 : Lancement de La Revue de l’intelligent.
– 2004 : Parution de L’État de l’Afrique 2004, hors-série n° 6 de Jeune Afrique/l’intelligent.
– 2005 : Mars : premier Guide Ecofinance, consacré à la Mauritanie
Avril : parution de L’État de l’Afrique 2005.
Mai : The Africa Report, première publication en anglais.

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