Asecna : désunie, l’Afrique centrale a-t-elle une chance de l’emporter ?

Après une décennie de gestion ouest-africaine, la région compte sur la prochaine élection du directeur général pour reprendre la main sur l’agence. Mais n’a pu se mettre d’accord sur une candidature unique.

Vue du siège de l’Asecna, à Dakar. © Sylvain Cherkaouipour JA

Vue du siège de l’Asecna, à Dakar. © Sylvain Cherkaouipour JA

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Publié le 31 août 2020 Lecture : 4 minutes.

Le rendez-vous du 14 septembre, qui verra le comité des ministres des Transports des 18 pays membres de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne en Afrique et à Madagascar (Asecna) se réunir pour choisir le nouveau directeur de l’institution, marquera-t-il le retour de l’Afrique centrale aux commandes, après une décennie d’absence ? Rien n’est acquis, en dépit du retrait de la candidature du Tchadien Mahamat Aware Neissa, le 18 août.

Deux candidats de la région restent en lice après le recul du Tchad : le Centrafricain Théodore Jousso et le Camerounais Englebert Zoa Etundi, qui se présentent face au Mauritanien Hassena Ould Ely et à l’actuel patron de l’agence, le Nigérien Mohamed Moussa.

Et si chaque camp compte ses soutiens, le subtil jeu diplomatique se poursuit en coulisse. Ainsi, le Cameroun, qui comptait déjà N’Djamena de son côté dès l’annonce du retrait de Mahamat Aware Neissa, a rapidement déchanté. Après quelques heures de concertations, les deux parties n’ont pu tomber d’accord sur les conditions d’un ralliement.

Pas de consensus non plus en 2016

Yaoundé a se contenter d’une annonce aussi mystérieuse que laconique : « Le Tchad soutiendra un pays ami », ont commenté les équipes de l’ancien candidat, le 21 août, précisant que son vote ne serait dévoilé que le jour même de l’élection, le 14 septembre.

Bien s’informer, mieux décider

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