Algérie : la France appelée à faire la lumière sur ses essais nucléaires

Une étude détaille la présence de déchets liés aux essais nucléaires français en Algérie. Jeune Afrique a pu consulter le document.

Premier essai nucléaire français,le 13 février 1960, près de Reggane,dans le Sahara algérien. © DALMAS/SIPA

Premier essai nucléaire français,le 13 février 1960, près de Reggane,dans le Sahara algérien. © DALMAS/SIPA

FARID-ALILAT_2024

Publié le 31 août 2020 Lecture : 5 minutes.

Que reste-il des déchets des 17 essais nucléaires que la France a menés en Algérie entre 1960 et 1967 ? Dans quel état se trouvent-ils, et quelles sont leurs incidences sur la santé des populations et de l’environnement ? La France est-elle prête à aider les Algériens à les localiser et à décontaminer les sites, au moment où les deux pays sont disposés à faire un travail commun sur la mémoire coloniale ?

Plus de soixante ans après Gerboise bleue, le nom du premier essai nucléaire effectué en février 1960 dans le désert de Reggane, un rapport de la Campagne internationale pour l’abolition des armes nucléaires (ICAN) recommande à la France de répondre à ces questions et d’assurer à l’Algérie son assistance pour nettoyer les sites concernés. Intitulée « Sous le sable, la radioactivité », cette étude menée par Patrice Bouveret, directeur de l’Observatoire des armements, et Jean-Marie Collin, porte-parole d’ICAN France, dresse un état des lieux de la présence des déchets nucléaires.

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