Libye : l’affaire Bachagha ou la crainte d’un nouveau conflit entre milices
En Tripolitaine, le spectre de la guerre des milices resurgit après la suspension du ministre de l’Intérieur Fathi Bachagha.
![À Misrata, manifestation en soutien au ministre de l’Intérieur suspendu, Fathi Bashagha. © REUTERS/Ayman Al-Sahili](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/08/31/jad20200831-mmo-libye-bashaghar.jpg)
À Misrata, manifestation en soutien au ministre de l’Intérieur suspendu, Fathi Bashagha. © REUTERS/Ayman Al-Sahili
L’unité montrée par les différentes factions de la Tripolitaine face à l’offensive du maréchal Haftar – repoussée en juin – n’est déjà plus qu’un souvenir.
Le chef du gouvernement d’entente nationale (GNA) basé à Tripoli Fayez al-Sarraj a décidé le 28 août de suspendre le ministre de l’Intérieur Fathi Bachagha, qui occupe le poste depuis 2018. Le communiqué de la présidence du Conseil du GNA annonçant sa suspension le 28 août évoque les manifestations qui ont eu lieu dans la capitale libyenne la semaine dernière, « l’échec du ministre à protéger les manifestants d’une violente répression » et précise que le ministre suspendu sera « interrogé sur les autorisations accordées aux manifestants, l’organisation de la sécurité sur place et les violations commises ».
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