[Série] 1960, l’année où l’Afrique s’est réveillée
En ce soixantième anniversaire de la décolonisation en Afrique subsaharienne, retour en cinq épisodes sur cette histoire riche, multiple et parfois oubliée.
[Série] 1960, l’année où l’Afrique s’est réveillée
En ce soixantième anniversaire de la décolonisation en Afrique subsaharienne, le cœur n’est pas à la fête. De cette émancipation en trompe-l’œil, qu’y a-t-il vraiment à célébrer ?
Entre le 1er janvier (au Cameroun) et le 28 novembre 1960 (en Mauritanie), dix-sept pays africains, parmi lesquels une grande majorité d’anciennes colonies françaises, ont accédé à l’indépendance.
Soixante ans plus tard, il est difficile pour ceux qui n’ont pas vécu ces événements de mesurer la joie, l’émotion, l’enthousiasme et l’espoir gigantesque qu’ont pu susciter l’accession à l’indépendance, l’accès à la souveraineté et, pour reprendre les mots employés par le premier président tchadien, François Tombalbaye, « le droit de choisir sa propre voie, de figurer parmi le concert des nations, égal en dignité aux plus grandes ».
Derrière cette communauté de destins pourtant, les chemins empruntés ont été très différents, parfois même divergents. Quoi de commun, en effet, entre un Cameroun arrachant sa liberté les armes à la main et un Gabon dont le chef du gouvernement tenta jusqu’au bout de négocier pour son pays le statut de département français ? Entre une indépendance ivoirienne que Houphouët-Boigny voulut « exemplaire » et apaisée, une émancipation sénégalaise où les jeunes radicaux s’opposaient à leurs aînés, plus conciliants, et une accession congolaise à la souveraineté indissociable de la figure historique de Patrice Lumumba ? C’est cette histoire riche, multiple et parfois oubliée que Jeune Afrique vous raconte ici.
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[Série] 1960, l’année où l’Afrique s’est réveillée
En ce soixantième anniversaire de la décolonisation en Afrique subsaharienne, le cœur n’est pas à la fête. De cette émancipation en trompe-l’œil, qu’y a-t-il vraiment à célébrer ?
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