Le marocain Mohamed Aujjar veut faire la lumière sur les exactions en Libye
Sa nomination à la tête de la Mission d’établissement des faits en Libye (FFML), créée en juin au sein de l’ONU, permet au Maroc de reprendre pied dans le dossier libyen.
Tenue à l’écart de la conférence de Berlin consacrée à la Libye en janvier 2020, la diplomatie chérifienne n’a pas renoncé à peser sur ce dossier régional brûlant. Dans le cadre de ses consultations, Stephanie Williams, la représentante spéciale et chef de la Mission d’appui des Nations Unies en Libye (MANUL) par intérim n’a d’ailleurs pas manqué de faire escale à Rabat le 27 août.
« Les Libyens sont très heureux de me savoir au Maroc car ils sont conscients que le royaume a une histoire formidable dans le soutien des processus onusiens », a affirmé la patronne de la MANUL qui a rappelé que le royaume est le berceau de l’accord politique de Skhirat, lequel a donné naissance au Gouvernement d’entente nationale (GNA), installé à Tripoli. Une reconnaissance du rôle positif du Maroc, alors que le royaume voyait d’un mauvais œil la multiplication ces derniers mois des initiatives diplomatiques – et intéressées selon lui – sur la Libye.
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