Dettes africaines : vers une renégociation… si le privé participe

Les pays créanciers planchent sur les prochaines étapes du traitement des dettes africaines. Mais, cette fois, le secteur privé devra s’impliquer.

Gare d’Addis-Abeba, le 23 juillet. © Mulugeta Ayene/AP/SIPA

Gare d’Addis-Abeba, le 23 juillet. © Mulugeta Ayene/AP/SIPA

NELLY-FUALDES_2024

Publié le 1 septembre 2020 Lecture : 3 minutes.

« À ce jour, 28 pays, dont 20 en Afrique subsaharienne*, bénéficient de l’Initiative de suspension du service de la dette (ISSD) mise en place par le Club de Paris, pour un montant cumulé de 2,1 milliards de dollars, et 11 autres dossiers sont encore en cours de traitement », a indiqué la présidente de l’organisation informelle, Odile Renaud-Basso, directrice du Trésor français, le 1er septembre.

En parallèle, selon les données communiquées par le G20 le 18 juillet – les dernières en date –, 42 États avaient fait une demande similaire auprès de cette organisation, pour un montant de 5,3 milliards de dollars.

Trois conditions pour une renégociation

Néanmoins, dans les deux cas, la mesure ne porte pour l’instant que jusqu’à la fin de l’année 2020. Alors que l’échéance approche, se pose la question de l’avenir de ces mesures.

« Tout est encore en discussion, et sera notamment débattu lors de la prochaine réunion du G20, à la mi-septembre, des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale [du 16 au 18 octobre] », a indiqué Odile Renaud-Basso, qui a présenté la position défendue par la France, en tant que secrétaire du Club de Paris : celle d’une extension générale du moratoire, suivie par une renégociation de la dette pour les pays qui en auront le plus besoin.

Bien s’informer, mieux décider

Abonnez-vous pour lire la suite et accéder à tous nos articles

Image
Découvrez nos abonnements
la suite après cette publicité

La rédaction vous recommande

Contenus partenaires