Mali : une deuxième jeunesse pour la mine historique de Morila ?

Rachetée par la junior australienne Mali Lithium au géant canadien Barrick, la mine d’or malienne, dont les réserves paraissaient épuisées, s’apprête à produire de nouveau.

Installations de Morila, au Mali. © Mali Lithium

Installations de Morila, au Mali. © Mali Lithium

ProfilAuteur_ChristopheLeBec

Publié le 2 septembre 2020 Lecture : 2 minutes.

C’est une cession hautement symbolique, annoncée ce 31 août, que le canadien Barrick, deuxième producteur mondial d’or, entend conclure au Mali. La mine de Morila est le gisement qui a propulsé Randgold – qui a fusionné avec Barrick – dans la cour des grands producteurs d’or sur le continent au début des années 2000, sous la houlette de son emblématique fondateur sud-africain Mark Bristow, devenu depuis lors une figure clef du secteur aurifère.

En vingt ans, le site a produit pas moins de 6,9 millions d’onces d’or

Après ce premier succès ouest-africain, Randgold avait éprouvé son modèle de « découvreur et développeur de mines » ailleurs au Mali, puis en Côte d’Ivoire, au Ghana, au Sénégal et en RDC, avant de convoler en justes noces avec Barrick. Après la fusion, finalisée en janvier 2019, Mark Bristow était devenu directeur général du nouvel attelage.

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