Djezzy : « Un prix supérieur à nos attentes »

Maria Samir, analyste chez Beltone Financial, revient pour « Jeune Afrique » sur la cession de l’opérateur « Djezzy » au Fonds national d’investissement (FNI) algérien.

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Publié le 7 mai 2014 Lecture : 1 minute.

Global Telecom Holding (GTH, ex-Orascom Telecom) a annoncé sa décision de vendre 51 % d’Orascom Telecom Algérie (OTA) au Fonds national d’investissement (FNI) pour 2,643 milliards de dollars [1,9 milliard d’euros]. Le groupe égyptien détenu par Vimpelcom recevra également, juste avant la clôture de la transaction prévue avant fin 2014, 1,9 milliard de dollars d’OTA au titre des dividendes. Soit 4 milliards en tout, déduction faite des impôts. Cette offre tant attendue lève le risque d’un arrêt du réseau de Djezzy, la marque d’OTA, maintient celui-ci dans les comptes consolidés de GTH et devrait améliorer ses futures activités.

La société a en effet été confrontée à des obstacles opérationnels et financiers depuis 2009, date à laquelle le gouvernement algérien a réclamé des arriérés d’impôts sur la société, lui a interdit de transférer des fonds, a perçu une amende au titre des changes et a arrêté ou retardé offres et promotions. L’accord conduit au règlement de tous ces litiges, autorise le transfert de fonds à l’étranger, l’importation de pièces de rechange nécessaires pour le réseau 2G… Cela devrait déclencher une plus forte performance opérationnelle de Djezzy et réduire les risques.

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Prix de vente

Le prix de vente, qui implique une valorisation nette de 100 % d’OTA à 5,182 milliards de dollars, est supérieur à nos attentes, qui tournaient autour de 3,9 milliards. GTH va pouvoir rembourser un prêt d’actionnaire accordé par Vimpelcom, ce qui diminuera ses charges financières de près de 300 millions de dollars par an.

L’accord devrait permettre au cours boursier de GTH de réaliser son plein potentiel. Au-delà de la vente de la participation de Djezzy, la société a des activités solides dans les marchés en croissance, en Algérie, au Bangladesh et au Pakistan, où la 3G décolle tout juste – ou le fera bientôt – et où les filiales de GTH disposent de parts de marché importantes. »

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