De Douala à Belleville

Publié le 22 août 2005 Lecture : 1 minute.

Née à Douala en 1961, Calixthe Beyala est restée marquée par la pauvreté de l’univers dans lequel elle a grandi. Elle quitte le Cameroun à 17 ans pour la France, où elle passe son bac et entreprend des études de gestion et de lettres. Mariée à un Européen, avec lequel elle aura deux enfants et dont elle est aujourd’hui séparée, elle vit en Corse et en Espagne, effectue de nombreux voyages en Afrique avant de se fixer à Paris.
C’est le soleil qui m’a brûlée, son premier roman, sort en 1987 chez Stock. Comme les deux suivants, il a pour cadre une Afrique ancestrale où la coutume demeure pesante pour les femmes. Avec Le Petit Prince de Belleville (Albin Michel, 1992), elle entame une série de livres dont l’action se déroule en France. Et, désormais, l’Afrique qu’elle décrit, comme dans Assèze l’Africaine et Les Honneurs perdus (Albin Michel, 1994 et 1996), est urbaine et occidentalisée. Peu après que ce dernier titre eut reçu le Grand Prix du roman de l’Académie française, Calixthe Beyala est accusée d’en avoir emprunté certains passages à d’autres écrivains. Parmi les quinze livres qu’elle a publiés, et qui font d’elle l’auteur africain francophone le plus lu aujourd’hui, figurent également deux essais : Lettre d’une Africaine à ses soeurs occidentales (Spengler, 1995) et Lettre d’une Afro-Française à ses compatriotes (Mango, 2000).

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