Le prisonnier d’El-Harrach
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Du fond de sa cellule, Mohamed Benchicou continue de donner de ses nouvelles. « La presse algérienne sera libre ou ne sera pas », écrivait ainsi, le 25 avril, le directeur du quotidien Le Matin, qui purge une peine de deux ans de réclusion à la prison d’El-Harrach, dans la banlieue d’Alger. Jugé le 14 juin 2004, il a été reconnu coupable d’infraction à la législation sur les changes. Pour le gouvernement, son affaire relève du droit commun. Pour la presse, le pouvoir lui fait payer l’insolence de ses écrits, mais aussi la publication, en avril 2004, d’une biographie au vitriol intitulée Bouteflika, une imposture algérienne. Le 30 mars, à New York, Benchicou s’est vu décerner par l’association PEN International le prix Barbara Goldsmith Freedom to Write.
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