Présidentielle au Burkina : Kadré Désiré Ouédraogo candidat d’« Agir ensemble »
Kadré Désiré Ouédraogo, ancien Premier Ministre de Blaise Compaoré, a été investi candidat à la présidentielle par son parti. Il sera opposé au président sortant Roch Marc Christian Kaboré et au chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré.
Présidentielle et législatives au Burkina Faso : les enjeux du double scrutin
L’élection présidentielle burkinabè, couplée aux législatives, se tient dans un contexte sécuritair plus que tendu dans une large partie du pays. Le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré, candidat à un second mandat lors du scrutin du 22 novembre, n’en défends pas moins son bilan, face à une opposition bien décidée à en découdre. Parmi ceux qui veulent lui ravir son siège au palais de Kozyam, le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, Kadré Desiré Ouédraogo ou encore Eddie Komboïgo, qui se présente sous les couleurs du parti de Blaise Compaoré, l’ancien président déchu, qui vit en exil en Côte d’Ivoire.
« Le congrès ordinaire a désigné Kadré Desiré Ouédraogo comme candidat aux élections du 22 novembre », a déclaré Boubacar Diallo, président du mouvement « Agir ensemble » devant plusieurs milliers de militants au Palais de la culture de Bobo Dioulasso (sud-ouest), deuxième ville du pays.
« J’accepte d’être votre candidat à l’élection présidentielle » à pour sa part répondu l’ex-Premier ministre du président Blaise Compaoré et ancien président de la Commission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest. « Je le fais avec une profonde humilité en ayant clairement conscience de l’immensité de la tâche à accomplir. »
« Homme providentiel »
« Le Burkina Faso est aujourd’hui méconnaissable : l’insécurité est persistante, la haine vivace dans certains esprits, la corruption galopante et l’inégalité flagrante entre Burkinabé », a notamment déclaré Kadré Désiré Ouédraogo.
Ses partisans évoquent régulièrement l’ère de Blaise Compaoré, désormais idéalisée malgré l’insurrection populaire qui l’a renversé en 2014 après 27 ans au pouvoir.
« Depuis le départ de Blaise Compaoré, le Burkina Faso peine à retrouver sa stabilité. Depuis cette date, le pays se trouve dans une spirale de violences, de difficultés économiques et divers maux liés à la gestion de l’État », a estimé le vice-président du mouvement, Salif Diallo, dépeignant son candidat comme « l’homme providentiel, pétri d’expérience et d’intégrité irréprochable et de sagesse dont le Burkina a réellement besoin pour se relever ».
Lors du scrutin présidentiel, Kadré Desiré Ouédraogo sera notamment opposé au président Roch Marc Christian Kaboré, qui brigue un deuxième mandat, et au chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, investi par son parti, l’Union pour le progrès et le changement (UPC).
Début août, une dizaine de candidats déclarés ont signé un accord entre partis de l’opposition pour soutenir en cas de second tour, le candidat arrivé en tête au premier tour .
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Présidentielle et législatives au Burkina Faso : les enjeux du double scrutin
L’élection présidentielle burkinabè, couplée aux législatives, se tient dans un contexte sécuritair plus que tendu dans une large partie du pays. Le président sortant, Roch Marc Christian Kaboré, candidat à un second mandat lors du scrutin du 22 novembre, n’en défends pas moins son bilan, face à une opposition bien décidée à en découdre. Parmi ceux qui veulent lui ravir son siège au palais de Kozyam, le chef de file de l’opposition Zéphirin Diabré, Kadré Desiré Ouédraogo ou encore Eddie Komboïgo, qui se présente sous les couleurs du parti de Blaise Compaoré, l’ancien président déchu, qui vit en exil en Côte d’Ivoire.
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