L’autre condition de la Banque

Publié le 15 mai 2006 Lecture : 1 minute.

Ni la Banque mondiale ni le Tchad ne se sont guère appesantis sur la question. Mais la reprise de leur coopération financière à la fin avril n’est pas liée aux seules conditions qu’ils ont officiellement rendues publiques : adoption d’une loi de finance rectificative pour 2006 ; renforcement du suivi et de la gestion transparente des revenus pétroliers ; garantie de financement des programmes en faveur des pauvres Dans une note d’information à usage interne, le président de la Banque, Paul Wolfowitz, indique clairement au lendemain de l’accord avec N’Djamena que ses interlocuteurs tchadiens acceptent également d’accueillir régulièrement des missions d’audit chargées d’évaluer le suivi dudit accord, ainsi que la présence, chaque fois que le besoin s’en fera sentir, d’experts de la Banque dans les départements ministériels clés.

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