Humour, saillies – et sagesse (LXXXIV)
Pour vous faire sourire, grincer des dents – ou réfléchir -, ici, chaque semaine, une sélection subjective, la mienne, de ce qui a été dit ou écrit au cours des siècles par des hommes et des femmes qui avaient des choses intéressantes ou drôles à nous dir
Publié le 15 mai 2006 Lecture : 1 minute.
– Il est tellement paresseux qu’il a épousé une femme enceinte. Plaisanterie italienne
– Un point, c’est tout. Trois points, ce n’est pas tout. Paul Claudel
– Le choix en politique n’est pas entre le bien et le mal, mais entre le préférable et le détestable. Raymond Aron
– Le difficile n’est pas de sortir de l’X, mais de sortir de l’ordinaire. Charles de Gaulle
– La porte la mieux fermée est celle qu’on peut laisser ouverte. Proverbe chinois
– Quiconque a détruit un préjugé, un seul préjugé, est un bienfaiteur du genre humain. Nicolas de Chamfort
– On ne prête qu’aux riches, et on a raison ; les pauvres remboursent difficilement. Tristan Bernard
– Travaillez comme si vous deviez vivre cent ans. Priez comme si vous deviez mourir demain. Benjamin Franklin
– Prochain : celui qu’on nous ordonne d’aimer comme nous-même, et qui s’emploie par tous les moyens à nous rendre désobéissant. Ambrose Bierce
– Je mets de plus en plus de distance entre mes proches et moi. Je finirai par les appeler mes lointains. Jacques Sternberg
– N’oubliez jamais que ce sont des professionnels qui ont construit le Titanic et des amateurs l’Arche de Noé. Anonyme
– Le meilleur moyen de faire tourner la tête à une femme, c’est de lui dire qu’elle a un joli profil. Sacha Guitry
– La prospérité porte avec elle une ivresse à laquelle les hommes inférieurs ne résistent jamais. Honoré de Balzac
– Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent agir et qui refusent d’intervenir. Albert Einstein
– La véritable lecture est naïve, désintéressée.
J’aime lire comme lit une concierge : m’identifier à l’auteur et au livre. Toute autre attitude me fait penser à l’espion ou au détective. Ou au dépeceur de cadavre. Emile M. Cioran
– Quand on est trop bonne pâte, on risque de finir dans le pétrin. Pierre Dac
