Grande et généreuse
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Mauvaise nouvelle pour les constructeurs : l’heure est à la baisse des prix. La Dacia Logan a donné le ton. Les monospaces compacts suivent le mouvement, avec le Dodge Caliber (4,42 m, 16 000 euros). Les berlines haut de gamme ne sont pas épargnées par cette lame de fond, comme le prouve la Chevrolet Epica : 4,81 m, un moteur 6 cylindres en ligne développant 144 chevaux, sellerie cuir et climatisation à bord. Le tout pour 19 900 euros ! Du jamais vu pour un véhicule familial de ce statut, doté d’une vaste malle arrière (480 dm3), comme le veulent les lois du genre.
Contrairement à ce que son patronyme semble indiquer, l’Epica vient de Corée, puisqu’elle succède à la Daewoo Evanda. Depuis la prise de contrôle de la marque asiatique par General Motors en 2002, le groupe américain a entrepris d’apposer sur de nombreux marchés le blason Chevrolet, réputé plus noble, sur des Daewoo. Pour le client, l’essentiel est que les prix restent bas, tradition Daewoo, et que la qualité ne s’en ressente pas. Sur ces deux points, l’Epica tient promesse.
Sa ligne évoque celle de l’Opel Vectra, autre véhicule du tentaculaire groupe GM. L’Epica n’en fait pas mystère : elle est bâtie sur la même plate-forme. Son châssis est impeccable, son équipement généreux. Seule ombre au tableau : un moteur 2.0 un peu creux pour entraîner ses 1 460 kg. Mais l’Epica, magnanime, propose aussitôt la solution : un autre V6 essence, de 2,5 l. pour 156 chevaux, à 24 700 euros. Dès lors, comment lui dire non ?
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