Malgré les pressions américaines, le Maroc n’entend pas normaliser ses relations avec Israël
Les spéculations vont bon train sur le prochain pays arabe qui franchira le pas de la normalisation avec Israël. Régulièrement cité, le royaume n’a pour le moment pas dévié de sa ligne traditionnelle.
Fin août, alors que les diplomates américains sont tout à leur enthousiasme après l’annonce de la normalisation des relations entre les Émirats arabes unis et Israël, l’agence de presse Associated Press annonce les visites prochaines du secrétaire d’État Mike Pompeo à Oman, à Bahreïn, au Qatar et au Soudan.
Jared Kushner, gendre et conseiller du président américain Donald Trump, compte, lui, entamer une tournée arabe qui l’amènera de l’Arabie saoudite au Maroc.
Objectif affiché : encourager ces pays à suivre l’élan émirati et normaliser à leur tour leurs relations avec l’État hébreu. À l’heure où ses lignes sont écrites, Kushner n’a toujours pas posé ses valises au Maroc. Aucune date n’a même été avancée.
Pionnier
Les espoirs américains de voir le royaume emboîter le pas des Émirats arabes unis reposaient pourtant sur des éléments tangibles. Parmi les pays arabes, le Maroc a été pionnier dans l’ouverture de discussions avec Israël, par exemple avec l’accueil du Premier ministre israélien Shimon Peres par Hassan II en 1986.
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