Algérie : en attendant les réformes, Tebboune purge les télécoms
Plusieurs hauts responsables des télécommunications ont été limogés après un nouvel incident sur le réseau Internet. Tentative d’apaiser les usagers ou réelle volonté de réorganiser le secteur ?
![Le président Tebboune, le 19 janvier, à Berlin, à son arrivée à la Conférence internationale sur la Libye. © HAYOUNG JEON/EPA/MAXPPP](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/03/06/43522hr_-e1583611460317.jpg)
Le président Tebboune, le 19 janvier, à Berlin, à son arrivée à la Conférence internationale sur la Libye. © HAYOUNG JEON/EPA/MAXPPP
Le secteur des télécommunications est, à son tour, touché par la purge opérée dans l’administration algérienne depuis plusieurs mois. Les directeurs des trois grandes entreprises publiques des Technologies de l’information et de la communication (TIC) ont été démis de leur fonction le 1er septembre.
En remplacement, Karim Bibi Triki, ancien manager d’Intel Corporation, a été nommé à la tête du Groupe Télécom Algérie (GTA), tandis que Hocine Helouane occupe désormais le poste de PDG d’Algérie Télécom, et Adel Dekkali, ex-cadre de Djezzy, dirige l’opérateur mobile public Mobilis.
Valse de hauts responsables
Cette valse de hauts responsables, sans égale dans le secteur par son ampleur, était toutefois prévisible après l’ultimatum lancé par le président Abdelmadjid Tebboune.
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