À Casablanca, gros coup de filet dans le milieu de la nuit
La capitale économique du Maroc est le théâtre d’une offensive menée par la Sûreté nationale contre l’alcool frelaté ou de contrebande. Récit d’une affaire romanesque.
« Opération Bacchus ». C’est le nom, emprunté à la mythologie romaine, donné à la guerre contre l’alcool frelaté et de contrebande menée par Abdellatif Hammouchi, « premier flic » du Maroc.
Lancée le 4 septembre sous la houlette de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ), cette opération coup de poing a eu lieu simultanément dans plusieurs villes du royaume, dont Casablanca, Beni Mellal, Khouribga, Meknès, Tanger ou encore Fès.
Elle a entraîné la saisie de plus d’un million de bouteilles contenant des boissons alcoolisées douteuses, importées de l’étranger. L’enquête est toujours en cours, mais à ce stade des investigations, sept individus présumés impliqués dans le stockage et la mise en vente des boissons alcoolisées ont été placés en garde à vue avant d’être déférés devant la justice.
Selon les éléments fournis par une source proche des sécuritaires à Jeune Afrique, les policiers ont saisi par ailleurs près de 200 000 vignettes fiscales, ainsi qu’une somme de 10 millions de DH (plus de 920 000 euros) et du matériel servant à donner une apparence de légalité aux boissons illicites.
Alcool de contrebande
Quelques jours avant « Bacchus », la police lançait déjà une opération mains propres contre plusieurs établissements de Casablanca, soupçonnés de ne pas respecter les mesures sanitaires liées à l’épidémie du Covid-19.
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