Qui sont les amis de l’Irak ?

Question posée par amina Azouz, Es-Sfaya, Tunisie

Publié le 16 mars 2004 Lecture : 1 minute.

A chacun son groupe, les « politiques » d’une part, et les « financiers » de l’autre. Le premier, celui du secrétaire général de l’ONU, s’est réuni pour la première fois le 19 février à New York. Kofi Annan a, en effet, créé un groupe de réflexion : le « Groupe des amis de l’Irak ». Ouvert à toutes les bonnes volontés, ce groupe devrait l’aider à arrêter une position sur la prochaine transition politique : la passation de pouvoirs de l’administration américaine à une autorité provisoire irakienne avant les élections générales. L’examen de la liste des participants à cette première réunion est significatif. Sur 46 ambassadeurs présents ou représentés, il y a une large majorité d’Européens et d’Américains (25), suivis par les Arabes (11 pays), les Asiatiques (8) et l’Afrique subsaharienne (2, Bénin et Angola). Parmi les Arabes, on notera l’absence notamment de la Libye, du Liban, du Yémen, du sultanat d’Oman, du Soudan et de la Mauritanie.
Le deuxième groupe est le plus engagé, puisqu’il s’agit d’ouvrir le portefeuille. Constitué à la suite de la conférence des pays donateurs de Madrid (23-24 octobre 2003), il s’est réuni les 28 et 29 février à Abou Dhabi pour débloquer les premières sommes en faveur de projets sociaux (éducation et santé). À tout seigneur tout honneur, le Japon, qui a versé la plus forte contribution (450 millions de dollars), a été désigné pour assurer la présidence de ce groupe pendant la première année. Dix-neuf pays ont ainsi inauguré la « Facilité pour la reconstruction de l’Irak » avec un capital de 1 milliard de dollars sous forme de dons. Cette facilité est gérée conjointement par la Banque mondiale et le Pnud (Nations unies). Deux pays arabes y participent avec plus de 10 millions de dollars chacun (Koweït et Qatar).

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