L’appel du monde

Publié le 15 mars 2004 Lecture : 2 minutes.

Tunis n’est pas une cité à vocation internationale comme New York, Londres ou Paris. Elle n’est pas non plus une métropole à vocation régionale comme Le Caire, Le Cap, Shanghai ou Rio de Janeiro. Elle n’en est pas moins une cité moderne, dynamique, attractive et, surtout, ouverte sur le monde. Sa situation à la croisée de plusieurs ensembles géographiques (Afrique/Moyen-Orient/Europe) et culturels (Orient-Occident, islam-chrétienté…) en fait une plate-forme privilégiée de dialogue et d’échange.
Cette vocation d’ouverture, la Tunisie la doit à son héritage carthaginois, à son passé cosmopolite et, surtout, à l’aptitude de ses enfants à apprendre et à assimiler les innovations, d’où qu’elles viennent. Ainsi, dès le lendemain de son indépendance, en 1956, le pays a opté pour le progrès social en émancipant les femmes et en démocratisant l’enseignement.

Cet esprit d’ouverture s’est également manifesté par le développement, dès le début des années 1960, d’une activité touristique qui place la Tunisie au premier rang des destinations de voyage au sud de la Méditerranée, avec plus de cinq millions de visiteurs étrangers par an.
Grâce à la « loi 72 », promulguée il y a une trentaine d’années pour encourager la création d’entreprises totalement exportatrices, le pays a pu combler son manque de ressources naturelles par la mise en place d’un tissu industriel dynamique et diversifié, qui produit aujourd’hui une grande partie de sa richesse.
Par ailleurs, la signature, en juillet 1995, d’un accord d’association avec l’Union européenne portant sur la création d’une zone de libre-échange à l’horizon de 2008, et son corollaire, l’amélioration de l’environnement général des affaires ont consolidé cette dynamique d’intégration dans l’économie mondiale, en attirant notamment vers le pays plus de 2 600 entreprises étrangères (statistiques à fin 2003). Ces entreprises sont originaires essentiellement de l’Union européenne, mais aussi des États-Unis, du monde arabe et d’Asie. Souvent créées en partenariat avec des investisseurs locaux, elles emploient presque 245 000 personnes.

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Cette vocation d’ouverture est illustrée également, sur le plan diplomatique, par les bonnes relations de la Tunisie avec tous ses partenaires internationaux. La tenue à Tunis, à trois mois d’intervalle, de deux sommets régionaux – le Forum « 5+5 », les 5 et 6 décembre 2003, et le sommet de la Ligue arabe les 29 et 30 mars -, témoigne du rôle de la diplomatie tunisienne dans la lutte contre le terrorisme, la promotion de la paix et la mise en place de nouveaux rapports dans un monde qui est en passe de se transformer en « village planétaire ».

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