Une nationalisation qui traîne
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Après l’annonce par Dakar, en octobre, de sa décision de prendre le contrôle d’Air Sénégal International (ASI), détenue à 51 % par Royal Air Maroc (RAM), les deux parties étaient convenues de se réunir régulièrement dans le cadre d’une commission mixte. Celle-ci était censée définir les modalités de transfert du capital et les garanties accordées à la RAM par les bailleurs de fonds pour la location des appareils. Mais, après une première réunion, le 12 novembre, aucune autre rencontre n’a eu lieu. L’État sénégalais devait pourtant devenir actionnaire majoritaire – avec au moins 75 % du capital – avant la date butoir du 31 décembre 2007. Tout laisse à penser qu’il attend l’arrivée d’un « partenaire stratégique » pour mettre la main au portefeuille.
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