Avec Lionel Zinsou, Djibouti met son Fonds souverain sur les rails
Destiné à recueillir et à placer les profits de tous les établissements publics qui en généreront, le fonds doit être doté de 1,5 milliard de dollars d’ici dix ans.
![Vue de Djibouti et de la Salaam Tower, siège local de la Salaam African Bank. © Vincent Fournier/JA](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/09/16/vf17032400184935.jpg)
Vue de Djibouti et de la Salaam Tower, siège local de la Salaam African Bank. © Vincent Fournier/JA
« On va pouvoir commencer à mobiliser les ressources du fonds » assure à Jeune Afrique Mohamed Sikieh Kayad, président du Fonds souverain de Djibouti (FSD). Djibouti voulait profiter de la rentrée politique pour marquer le coup.
C’est le 14 septembre que la petite république de la Mer Rouge a lancé officiellement son Fonds souverain, dont la création avait été entérinée par un décret le 29 mars, et qui doit être doté de 1,5 milliard de dollars d’ici dix ans.
Aux côtés du président Ismail Omar Guelleh, on pouvait noter la présence du banquier franco-béninois Lionel Zinsou et, par visioconférence, celle de l’ancien président de la BAD Donald Kaberuka, associés au sein de la banque d’affaires Southbridge, qui a accompagné la mise en oeuvre du Fonds.
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