Pirates à l’horizon

Publié le 14 janvier 2008 Lecture : 1 minute.

Ils sont toujours plus nombreux – et armés jusqu’aux dents – sur les côtes de la Corne de l’Afrique et de l’Afrique de l’Ouest. « Ils », ce sont les pirates de la mer. Leur dernière victime : un tanker attaqué le 6 décembre au large de Lagos par douze hommes déguisés en soldats. Ces derniers ont ouvert le feu, sans faire de victimes. Apparemment, ils voulaient simplement effrayer les membres de l’équipage, pour mieux les rançonner (argent, téléphones portables, cigarettes, etc.).
Ces attaques sont consciencieusement répertoriées par le Bureau maritime international (BMI), une agence spécialisée de la Chambre de commerce international (CCI), dont le siège est à Kuala Lumpur, en Malaisie. Le 9 janvier, celui-ci a publié son rapport annuel sur les agressions en mer.
Globalement, le nombre des navires attaqués est passé de 239 en 2006 à 263 en 2007. Selon le Britannique Pottengal Mukundan, directeur de l’ensemble des services anticrime de la CCI, à Londres, cette augmentation s’explique par la multiplication des actes de piraterie au large du Nigeria (de 12 à 42) et de la Somalie (de 10 à 31). Car partout ailleurs, ou presque, la tendance est à la baisse, grâce aux moyens de défense mis en place par les autorités maritimes des pays concernés. Le nombre des agressions est par exemple passé de 47 à 15 au Bangladesh, et de 121 à 43 en Indonésie.

La Matinale.

Chaque matin, recevez les 10 informations clés de l’actualité africaine.

Image

Contenus partenaires