Émigration clandestine : les tarifs des passeurs

Publié le 14 janvier 2008 Lecture : 1 minute.

Les policiers et les douaniers ont beau disposer de tous les moyens électroniques de surveillance, de navires et de véhicules ultrarapides, rien n’y fait : les passeurs réussissent le plus souvent à franchir sans encombre tous les obstacles avec leurs « cargaisons » d’émigrés clandestins à la recherche d’un travail et d’une vie meilleure. Les filières sont innombrables, mais toutes ont pour point de départ les pays pauvres (Afrique, Europe de l’Est et Asie) et pour point d’arrivée les pays riches (Europe de l’Ouest, Amérique du Nord, pays du Golfe). En 2007, les Nations unies ont recensé plus de 200 millions d’émigrés, légaux ou non (3 % de la population mondiale). C’est quatre fois plus qu’en 1965. Le renforcement des contrôles frontaliers a eu pour conséquence essentielle une forte augmentation des tarifs des passeurs, un nouveau métier qui ne s’apprend pas à l’école mais qui rapporte gros. Lesdits tarifs varient en fonction du montant de l’« investissement » (le moyen de transport utilisé) et du risque encouru. En voici quelques exemples.

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