Réforme électorale en RDC : le « G13 » propose sa loi
Après avoir rencontré Félix Tshisekedi pour lui présenter leurs conclusions, les députés du « G13 », issus de tous les bords politiques, ont déposé une proposition de loi électorale qui promet d’intenses débats à l’Assemblée, dans un contexte de tensions entre les coalition pro-Kabila et pro-Tshisekedi.
![Les treize personnalités réclamant une refonte du processus électoral, à l’issue de leur rencontre avec Félix Tshisekedi, le 28 juillet 2020. © DR / Présidence RDC](https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/cdn-cgi/image/q=auto,f=auto,metadata=none,width=1215,fit=cover/https://prod.cdn-medias.jeuneafrique.com/medias/2020/07/31/eecvhifxsauhche-1.jpg)
Les treize personnalités réclamant une refonte du processus électoral, à l’issue de leur rencontre avec Félix Tshisekedi, le 28 juillet 2020. © DR / Présidence RDC
La session parlementaire qui s’est ouverte le 15 septembre, si elle doit surtout être consacrée aux questions budgétaires, s’annonce fortement agitée par les polémiques qui occupent le débat politique congolais depuis plusieurs mois. À commencer par le débat autour d’une éventuelle réforme du cadre des élections.
Les députés membres du « G13 » – ce groupe informel qui rassemble des personnalités politiques de tous bords ainsi que des représentants de la société civile et plaide pour des réformes avant le scrutin de 2023 – ont déposé, ce jeudi 17 septembre, une proposition de loi électorale. Celle-ci reprend plusieurs des points du rapport rédigé par le collectif à l’issue de consultations menées auprès d’une multitude d’acteurs, parmi lesquels le président Félix Tshisekedi lui même, les leaders de la plateforme d’opposition Lamuka, le cardinal Fridolin Ambongo ou encore le président sortant de la commission électorale (Ceni), Corneille Nangaa.
Transparence
Parmi les dix huit points figurant dans la proposition de loi figure notamment la suppression du seuil électoral – le nombre minimum de voix qu’un candidat doit recueillir pour obtenir un siège de député. Celui-ci serait remplacé par une « condition de recevabilité des listes au prorata des 60 % des sièges en compétition ».
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