Crise de liquidités : la Banque d’Algérie peut-elle (vraiment) sauver les banques ?
La Banque centrale algérienne a ramené le taux de réserve obligatoire de 6 % à 3 %, afin de libérer de la liquidité sur le marché bancaire. Une mesure qui ne contente pas tous les acteurs de la place. Décryptage.
Avec la chute des revenus pétroliers, la baisse des réserves de change et la crise sanitaire, le cocktail est devenu explosif pour le marché monétaire algérien. En mal de liquidité, les banques ont de plus en plus de difficultés à satisfaire la demande.
Une situation préoccupante pour les autorités, qui s’est accélérée au cœur de l’été, avec notamment la décision de plusieurs agences bancaires de plafonner les retraits de billets. La crise est alors devenue concrète.
Le 15 septembre, la Banque centrale, qui avait déjà baissé à deux reprises cette année le « taux de réserve obligatoire » pour tenter de réguler la liquidité bancaire, le faisant passer de 10 % à 8 % en mars puis de 8 % à 6 % en avril, a acté une nouvelle baisse de ce taux, ramené à 3 %.
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