Libertis résiste à la tempête
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« Attendez, je vous donne mon numéro Celtel, ça marche mieux ! » Même les employés de Gabon Télécom à Libreville font régulièrement des infidélités à Libertis, la filiale de téléphonie mobile de leur propre entreprise, sous prétexte que la qualité de son réseau est insuffisante. Numéro un au Gabon, où il s’est lancé en 2000, le groupe panafricain Celtel détenait, fin 2007, 63 % de parts de marché, contre 27 % pour Libertis et 10 % pour Moov, la marque de l’opérateur ivoirien Atlantique Télécom. En dépit d’un taux de pénétration élevé au Gabon – 70 % -, le nombre d’abonnés à Celtel a augmenté de 34 % en 2007. Mais malgré la tourmente qui agite Gabon Télécom, Libertis réussit toutefois à tirer son épingle du jeu face à ce concurrent. En 2007, le nombre de ses abonnés a augmenté de 40 %, contre une mince progression en 2006, de 4,59 % (alors que, la même année, le portefeuille d’abonnés de Celtel et Moov grossissait de 77,41 % et 17,14 % respectivement). Son chiffre d’affaires est également à la hausse, étant passé de 26 milliards à 36 milliards de CFA, soit une croissance de 28 %.
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